Depuis que le gouvernement et le Sénat ont voté en faveur de l'article 90 de la loi des finances de 2011, les prestataires montent au créneau surtout les associations.
Elles considèrent cette approbation comme un «sale coup» du gouvernement qui touche de plein fouet aussi bien les particuliers employeurs que les prestataires. En effet après un rapide calcul elles se sont rendues compte que les prestations allaient augmenter de 3 euros par heure pour les services d'aide aux familles et de 15 centimes d'euros pour les services d'aide à domicile.
De plus de nombreux emplois vont être fragilisés donc il y aura plus de chômage, moins de cotisations sociales... Les économies de l'État faites avec cette article seront elles assez conséquente afin de faire face à cette situation ?
Avec la mise en œuvre de l'article 90, le retour du travail illégal est favorisé et les prestataires devront limiter leurs zones d'interventions afin de limiter au maximum les frais. Ceci entraînera une augmentation du nombre de personnes au RSA et une dégradation de la santé des personnes nécessitant de l'aide et donc une hausse de la dépendance.
Selon les associations, l'unique solution serait que les conseils généraux compensent cette hausse sauf que cela créerait une concurrence déloyale avec les entreprises françaises qui s'efforcent au quotidien de créer des emplois. La situation n'est donc pas simple.