Début janvier, le collectif d'aide et de soins à domicile avait demandé la publication des rapports sur les finances des services à la personne.
Leur demande a enfin été entendue puisque ces derniers ont été publiés aujourd'hui.
Dans ce rapport l'IGAS (inspection générale des affaires sociales) et l'IGF (inspection générale des finances) ont analysé les failles du secteur. Ces organismes ont confirmé que la santé financière du secteur n'est pas au beau fixe.
De ce rapport ressort surtout le mauvais agencement des tarifs, des frais personnels et de structure.
Cette étude avait été demandée en mai 2010 par le gouvernement lorsque que le collectif et les professionnels du secteur avaient commencé à tirer la sonnette d'alarme.
Plusieurs constats ont été établis, dans un premier temps les systèmes de gestion des tarifications sont très mal adaptés, les frais personnels sont trop élevés (la part des frais personnels est estimée entre 80 et 90% des frais de fonctionnement), la tarification est en inadéquation avec la réalité et pour finir l'IGAS et l'IGF estime que les conventions collectives appliquées concernant la rémunération de personnel sont inadaptées.
La tarification a été jugée trop hétérogène, en effet dans un même département d'un service à l'autre, les tarifs passent de 13 à 26 euros de l'heure.
Néanmoins des solutions ont été proposées, les tarifs ne devraient pas être en fonction des structures mais en fonction des bénéficiaires, de leurs besoins ou encore de leur degré de dépendance. Par exemple il suffirait que le personnel le plus qualifié et donc le plus onéreux s'occupe des personnes les plus dépendantes.